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L’incertitude continue pour Kilmar Abrego Garcia, le migrant salvadorien de 29 ans, expulsé par erreur le 15 mars au Salvador et détenu dans ce pays alors que la Cour suprême des Etats-Unis a ordonné depuis le 10 avril à l’administration Trump de « faciliter » son retour dans le Maryland où il réside avec son épouse américaine et leurs trois enfants. L’homme est devenu le symbole de l’affrontement entre Donald Trump et la justice américaine sur le respect de l’Etat de droit.

La juge fédérale Paula Xinis réclame depuis le 4 avril le rapatriement de celui que l’administration Trump présente comme un « criminel », mais qui n’a jamais été condamné aux Etats-Unis et qui bénéficie d’une ordonnance judiciaire interdisant son renvoi au Salvador, en raison de menaces potentielles sur sa sécurité.

Elle avait accordé le 23 avril à l’administration un délai d’une semaine pour présenter les efforts « appropriés » que le gouvernement disait avoir entrepris auprès des autorités du Salvador pour obtenir la libération du prisonnier. Sa décision avait surpris, d’autant que Donald Trump comme son homologue salvadorien, Nayib Bukele, n’avaient pas semblé faire grand cas des avis de la justice lors de leur entretien dans le bureau Ovale le 14 avril. Le geste avait été interprété comme un signe avant-coureur d’un potentiel règlement de la crise, l’envoi par exemple du Salvadorien dans un pays tiers.

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