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Pour visiter Alcatraz faudra-t-il bientôt être un condamné ? Donald Trump a annoncé, dimanche 4 mai, avoir demandé à son administration la réouverture et la modernisation de la célèbre prison située sur une île dans la baie de San Francisco, en Californie. Le président américain souhaite que l’établissement puisse accueillir à l’avenir « les criminels les plus violents », a-t-il écrit dans un message sur son réseau social Truth Social.

« Aujourd’hui, j’ordonne au bureau des prisons, ainsi qu’au ministère de la justice, au FBI et au ministère de l’intérieur de rouvrir, agrandir substantiellement et reconstruire Alcatraz pour enfermer les criminels les plus dangereux et violents d’Amérique », a posté le président américain, estimant que la remise en fonction de l’établissement fermé en 1963 sera un « symbole de loi, d’ordre et de justice ».

L’établissement, où avaient été emprisonnés les plus grands chefs de la mafia et notamment Al Capone, a été fermé après seulement vingt-neuf ans de service en raison de coûts de fonctionnement trop importants, selon le bureau des prisons américain.

Une attraction touristique

La prison, connue notamment pour avoir vu passer Al Capone, avait fermé ses portes en mars 1963, sur une décision de Robert Kennedy, alors ministre de la justice. Construit sur un îlot rocheux en face de San Francisco, le « rock » (le caillou) fut d’abord un fort avant d’être transformé en prison militaire en 1907, puis civile en 1934. Son isolement et la dangerosité des courants qui l’entourent lui avaient gagné la réputation de prison dont on ne peut s’évader.

Située à 2 kilomètres de la côte, l’ancienne prison est aujourd’hui une attraction touristique emblématique de la baie de San Francisco.

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Le Monde avec AFP

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