Comme la finance, la politique est parfois affaire d’opportunité. L’opposition démocrate à Donald Trump a en tout cas trouvé un nouvel angle d’attaque après l’annonce par le président d’une pause dans la guerre commerciale : elle le soupçonne d’avoir manipulé les marchés boursiers américains et d’avoir ainsi favorisé des délits d’initié.
Le sénateur Adam Schiff a écrit jeudi 10 avril au directeur par intérim du Bureau pour l’éthique gouvernementale (Office of government ethics, OGE), une agence fédérale indépendante, et à Susan Wiles, la cheffe de cabinet de la Maison Blanche, pour leur demander d’ouvrir une enquête « urgente » afin de déterminer si « le président Trump, sa famille ou d’autres membres de l’administration » ont commis la veille des délits d’initié en profitant d’informations confidentielles sur le revirement de sa politique commerciale.
« Qui savait ce que le président allait faire ? Et des gens dans l’entourage du président ont-ils échangé des actions en étant informé des mouvements incroyables qu’allait connaître le marché ? », s’est interrogé l’élu de Californie, en évoquant le danger d’un « délit d’initié au sein de la Maison Blanche et de l’administration ».
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