La conférence a fait salle comble. Le 26 mars, dans un lieu culturel appartenant à l’assureur mutualiste MAIF, au cœur de Paris, plusieurs grandes entreprises sont venues assister au lancement d’un guide employeur « pour l’inclusion des transidentités et non-binarités au travail ». Un événement organisé par l’association L’Autre Cercle, qui œuvre pour l’inclusion des personnes LGBT+ (lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres et autres) dans le milieu professionnel. Devant l’auditoire, la directrice adjointe des affaires sociales de la Société générale, Coralie Bianchi, a annoncé que la banque venait, elle aussi, de sortir un guide sur la transidentité, accessible à tous les collaborateurs sur l’intranet du groupe. L’objectif : « Former pour accueillir les personnes convenablement. »
Les entreprises françaises résistent-elles à la croisade antidiversité du président des Etats-Unis, Donald Trump ? Dès le premier jour de son arrivée à la Maison Blanche, le 20 janvier, le républicain a signé un décret exécutif déclarant illégales les politiques d’inclusion et de discrimination positive liées au genre, à l’âge, aux origines ethniques, à la classe sociale ou encore à l’orientation sexuelle et au handicap (visible ou invisible) dans les institutions fédérales et, au-delà, dans les entreprises. Nombre de grands groupes américains, tels que Amazon, Goldman Sachs, Ford ou encore Meta, se sont déjà soumis aux oukases anti- « woke » (défense des droits des minorités) de la Maison Blanche.
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