Meilleures Actions
Histoires Web jeudi, mai 29
Bulletin

Le « dieselgate » n’a pas fini de tuer. Dix ans après la révélation du scandale des moteurs truqués, une étude, publiée mardi 28 mai, évalue pour la première fois les impacts sanitaires de la fraude. En France, les émissions excédentaires de gaz toxiques auraient coûté la vie à 16 000 personnes entre 2009 et 2024. Elles pourraient être à l’origine de 8 000 décès prématurés supplémentaires, d’ici à 2040, si les véhicules défectueux – environ trois millions seraient encore en circulation – ne sont pas remplacés ou rappelés pour être mis aux normes. A l’échelle de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni, le fardeau est estimé à 205 000 décès prématurés sur la période 2009-2040 et à un coût économique colossal de 1 200 milliards d’euros.

L’étude a été menée par le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un organisme de recherche indépendant spécialisé dans les effets de la pollution de l’air sur la santé. Pour parvenir à ces estimations inédites, les chercheurs ont calculé l’impact sur la qualité de l’air des émissions excédentaires de gaz toxiques, les oxydes d’azote (NOx), produits par les véhicules diesel suspectés d’utiliser des dispositifs interdits d’invalidation des systèmes de dépollution.*

Il vous reste 75.16% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.