Devant la Comédie-Française, les militantes de #metoothéâtre défient l’institution

« On balance les porcs, vous les engraissez », « Un agresseur parmi les pensionnaires », « Ni ma peau, ni mes impôts » : la violence des slogans tranche avec le ton joyeux des manifestantes qui se sont rassemblées, mercredi 29 janvier, à l’appel du collectif #metoothéâtre et de la CGT-Spectacle, sous les fenêtres de la Comédie-Française à Paris, à deux pas du ministère de la culture.

Malgré la petite pluie fine et froide qui s’est mise à tomber, elles sont d’abord dix, puis vingt, puis cinquante à battre le pavé en criant : « Pas d’applaudissements pour les hommes violents. » Les 850 personnes qui entrent sagement pour aller voir Cyrano de Bergerac dans la salle Richelieu, ne savent pas trop sur quel pied danser. « C’est un pic, c’est un cap, c’est une honte ! » scandent en réponse les militantes du collectif #metoothéâtre. Et peu importe que l’homme par qui le scandale arrive, soit bien loin d’ici, privé de plateau depuis cinq ans par la direction du Français.

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