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Histoires Web mercredi, juillet 16
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Le 42 avenue Foch, à Paris, a perdu un peu de son faste ces dernières années. Mais les 106 pièces, la discothèque et le hammam de cet immense hôtel particulier du 16ᵉ arrondissement de la capitale sont l’objet d’une dispute judiciaire qui n’en finit pas. Le dernier épisode de ce bras de fer qui oppose la Guinée équatoriale et la France devant la Cour internationale de justice (CIJ) s’est joué mardi 15 juillet à La Haye, aux Pays-Bas.

En saisissant cette juridiction, le pays ouest-africain espère récupérer ce bâtiment chic estimé à 107 millions d’euros, et empêcher sa vente potentielle par l’Etat français.

Le 42 avenue Foch a en effet été saisi en 2012, puis confisqué en 2020, après la condamnation en appel à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende de Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit « Teodorin », le fils aîné du chef de l’Etat – Teodoro Obiang Nguema Mbasogo – et vice-président de Guinée équatoriale, pour abus de confiance, abus de biens sociaux, blanchiment et détournement de fonds publics, dans la procédure communément appelée des « biens mal acquis ».

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