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Le projet a été officiellement démenti, mais il continue d’horrifier les organisations de défense des droits humains. Selon plusieurs médias, dont CNN et l’agence Reuters – qui se réfère à des responsables américains sous le couvert de l’anonymat –, l’administration de Donald Trump envisagerait d’envoyer vers la Libye des migrants dont elle ne veut pas sur son territoire. Le premier vol militaire en direction de ce pays d’Afrique du Nord pourrait décoller des Etats-Unis avant la fin de la semaine.

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Lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche, mercredi 7 mai, le président Trump, interrogé sur le renvoi de migrants en Libye, a déclaré qu’il n’en avait pas connaissance, invitant le journaliste qui lui avait posé la question à se rapprocher du ministère de la sécurité intérieure. Une première réponse est peut-être venue d’un juge fédéral américain qui a, ce même jour, bloqué temporairement les expulsions d’étrangers d’origine asiatique vers la Libye, estimant que ces renvois les empêchaient de se défendre devant la justice.

« La simple idée que l’administration Trump essaierait d’imposer un tel accord à un pays extrêmement vulnérable comme la Libye serait, si l’information est avérée, inhumaine », s’offusque Hanan Salah, directrice adjointe de Human Rights Watch (HRW) pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, à l’unisson d’autres organisations comme Médecins sans frontières (MSF), Amnesty International et Médecins du monde (MDM).

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