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Histoires Web dimanche, mars 23
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Les militants veulent y croire. Et qu’importent les polémiques qui entourent l’événement. Ce samedi 22 mars, la mobilisation autour de la huitième édition de la « Marche des solidarités », baptisée « Journée mondiale contre le racisme et le fascisme – l’heure de la riposte », est « inédite », disent-ils. Pour preuve, le doublement du nombre de signataires de l’appel – 300 environ pour les années précédentes, plus de 550 cette année – et le nombre de rassemblements prévus sur tout le territoire, plus de 160, contre une soixantaine en moyenne lors des précédentes éditions.

Ce samedi, des milliers de personnes ont défilé en France, au moins 62 000 personnes selon la police. « Y compris dans des petits villages ! C’est du jamais vu », se félicite Anzoumane Sissoko, porte-parole de la section parisienne du Collectif des sans-papiers, militant depuis plus de vingt-trois ans. Et de citer l’exemple de Riols, petite commune de quelque 700 âmes située au sein de la 5e circonscription de l’Hérault, gagnée par le Rassemblement national lors des élections législatives de 2024. « Le vrai problème de la France, poursuit-il, c’est que presque personne ne se bat contre le racisme et les discriminations, les discours racistes se libèrent, les politiques n’ont plus aucun filtre et tout le monde laisse faire, les médias, les représentants politiques, pas grand monde ne réagit. Ces marches vont donner à voir qu’il existe une autre réalité sur le terrain. »

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