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Histoires Web mercredi, juillet 16
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Amélie de Montchalin défend un « budget de souveraineté » qui « redonne des marges de manœuvre pour financer nos priorités »

La ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, a défendu mercredi matin sur France 2 les orientations budgétaires retenues par le premier ministre, saluant un « budget de souveraineté et de liberté pour les Français » qui permettra, selon elle, de dégager des « marges de manœuvre pour financer nos priorités ». Parmi celles-ci, la ministre cite la sécurité, la transition écologique, l’éducation des enfants ou encore le modèle social.

Dans le détail des mesures annoncées, la ministre a assuré que l’annonce de 3 000 suppressions de postes pour l’Etat, ainsi que le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite n’était « pas une décision arbitraire, [mais] le fruit de huit ans de modernisation des services publics », qui passe par une « réorganisation » de toutes les administrations.

Elle a confirmé qu’il n’y aurait « pas de nouvelle hausse des salaires » pour les fonctionnaires, si ce n’est celle due à l’ancienneté, en cette « année de stabilité ».

Quant à l’action sur les niches fiscales voulue par le premier ministre, Mme de Montchalin a déclaré que celles qui sont « toujours utiles, toujours adaptées », comme celles des aides à domicile pour la garde d’enfants ou le soutien aux personnes âgées, n’étaient pas dans le viseur du gouvernement.

La ministre a aussi défendu la nécessité de « travailler plus, et plus nombreux », y compris en supprimant les deux jours fériés, estimant qu’« un pays qui produit plus de richesses, c’est aussi un pays qui finance mieux ses services publics ».

« On est dans un effort de la nation », a martelé la ministre, insistant sur l’absence de « catégories boucs émissaires » mais aussi de catégories « protégées de ce que la nation doit faire pour elle-même », y compris les retraités. Selon elle, la suppression de l’abattement automatique de 10 % au profit d’un forfait fixe de 2 000 euros par an est « une réforme de justice et de simplicité qui bénéficiera aux retraités de la classe moyenne et les plus modestes ».

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