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Rendre le championnat du monde de formule 1 (F1) plus spectaculaire : tel est l’objectif de la nouvelle réglementation technique qui entrera en vigueur en 2026. La même préoccupation prévalait déjà, il y a trois ans, au moment de l’adoption d’un cahier des charges visant à faciliter les dépassements, après huit années de domination sans partage de Mercedes à l’ère des moteurs turbocompressés hybrides, entre 2014 et 2021 : sept titres chez les pilotes, huit chez les constructeurs.

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Trois ans plus tard, le bilan est décevant. L’écurie allemande, qui a raté le virage des monoplaces « à effet de sol », est rentrée dans le rang, mais sa concurrente autrichienne Red Bull a imposé une mainmise tout aussi écrasante : trois titres chez les pilotes (2022, 2023 et 2024), deux chez les constructeurs (2022, 2023). Lors de la saison 2023, elle s’est même adjugé 21 courses sur 22, du jamais-vu.

« En F1, les ingénieurs sont toujours plus forts que les règlements, constate Jacques Villeneuve, champion du monde en 1997, qui commente les Grands Prix sur Canal+. A chaque nouvelle réglementation, ils épluchent le cahier des charges afin de dénicher une astuce qui va leur permettre de dominer la concurrence. Lorsqu’une écurie y parvient, elle peut être intouchable pendant plusieurs années. »

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