des familles palestiniennes fuient des « frappes intenses » sur la ville de Gaza

Dans une interview accordée mardi à la chaîne israélienne i24 News, Benyamin Nétanyahou a répété que les exigences d’Israël n’avaient pas changé et que la guerre ne prendrait fin que lorsque tous les otages auraient été libérés et que le Hamas se serait rendu. Il a déclaré que, même dans ce cas, Israël maintiendrait un contrôle sécuritaire illimité sur le territoire.

Interrogé sur la question de savoir si la fenêtre pour un accord de cessez-le-feu partiel était désormais fermée, Benyamin Nétanyahou a répondu : « Je pense que c’est derrière nous. Nous avons essayé, nous avons fait toutes sortes de tentatives, nous avons traversé beaucoup d’épreuves, mais il s’est avéré [que ces accords partiels] ne faisaient que nous induire en erreur. »

« Je les veux tous, a-t-il déclaré à propos des otages. La libération de tous les otages, vivants ou morts, c’est là où nous en sommes. »

Au sujet du plan de l’armée de prendre le contrôle de Gaza, M. Nétanyahou a déclaré qu’Israël permettrait d’abord à la population de partir avant l’entrée de l’armée. La ville de Gaza, située au centre du territoire, est le dernier bastion du Hamas, a-t-il estimé.

M. Nétanyahou a également déclaré que les habitants devraient être autorisés à quitter la bande de Gaza s’ils le souhaitent. Il a ajouté que les pays qui souhaitent aider les Palestiniens doivent « ouvrir leurs portes ».

« Les mêmes soi-disant experts qui me disent aujourd’hui d’arrêter la guerre sont ceux qui m’avaient conseillé de ne pas entrer à Rafah », a-t-il affirmé, assurant que « l’endroit où cela a commencé, c’est aussi l’endroit où cela se terminera : à Gaza, avec le Hamas à Gaza ».

Le premier ministre est également revenu sur la récente guerre avec l’Iran, déclarant qu’Israël aurait mené l’attaque avec ou sans le soutien des Etats-Unis. « Ils se sont joints à nous dans une décision qui a une très grande signification, une signification stratégique », a commenté le premier ministre israélien. « Nous discutons avec eux d’une très large coopération dans tout le Moyen-Orient. »