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Il serait faux de dire que les parlementaires ultramarins ont été déçus de la déclaration de politique générale du premier ministre, François Bayrou, mardi 14 janvier, dans laquelle la France d’outre-mer n’a occupé qu’une place minimale en dépit des crises existentielles qui la secouent. En réalité beaucoup, à gauche comme à droite, n’en attendaient rien de particulier.

Au lendemain de la prise de parole du chef du gouvernement, pourtant, une mission parlementaire alerte : « Sans changement total du lien entre les outre-mer et l’Hexagone, la relation entre ces territoires et la République sera irrémédiablement rompue », écrivent Philippe Gosselin (Les Républicains) et Davy Rimane (Gauche démocrate et républicaine), dans leur rapport d’information sur l’avenir institutionnel des collectivités et départements ultramarins, publié mercredi 15 janvier, à l’Assemblée nationale.

Le statut de ces derniers dans l’ensemble national est un sujet non pas brûlant, mais irritant, auquel l’exécutif promet depuis 2021 de s’atteler. Sans avancées. Après un an de travail entrecoupé par la dissolution et la crise gouvernementale, les membres de la délégation aux outre-mer avancent donc que sans changement, « les crises s’amplifieront, le mal-être augmentera, la rancœur s’installera ».

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