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Histoires Web dimanche, septembre 28
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« Je remets mon sort entre vos mains. Et vous demande si il n’aurait pas [sic] un moyen de faire autrement en pratiquant une intervention car je ne désire pas cette maternité et ferais n’importe quoi… et suis capable du pire. Je vous en supplie, docteur, ne m’abandonnez pas. » Ces quelques lignes, datées du 13 novembre 1972, sont celles d’une mère d’un garçon de 6 ans, catastrophée par la découverte d’une nouvelle grossesse qui met en péril sa santé. Elle s’adresse à celui qu’elle nomme « l’homme des causes perdues » et, à titre personnel, « [son] dernier espoir » : le professeur de médecine Paul Milliez.

Des courriers comme celui-ci, il y en a une cinquantaine dans l’ouvrage Lettres pour un avortement illégal (1971-1974), à paraître le 17 octobre aux éditions Libertalia (224 pages, 18 euros). Dimanche 28 septembre, des extraits seront lus à la Maison de la poésie, à Paris, dans le cadre de la Journée mondiale pour le droit à l’avortement. Lors de cet événement sera lancé un appel à l’édification d’un monument à la mémoire des femmes mortes des suites d’un avortement clandestin.

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