Derrière Sébastien Lecornu, le camp présidentiel serre les rangs pour un « gouvernement de la dernière chance »

« Un homme politique important », qui « vient du peuple » et a une « grande capacité de dialogue ». Mercredi 10 septembre au matin, sur les ondes de RTL, le ministre de la justice démissionnaire, Gérald Darmanin, ne tarit pas d’éloges pour saluer la nomination à Matignon de son ami de longue date. Lui-même faisait pourtant partie des aspirants pour prendre la place de François Bayrou, renversé à l’Assemblée nationale, lundi. Mais le président de la République, Emmanuel Macron, lui a préféré un autre fidèle : Sébastien Lecornu, soutenu à grand bruit par le parti présidentiel, Renaissance, et ses alliés du MoDem et d’Horizons

Les qualités de dialogue de l’ancien ministre des armées et sa posture d’« humilité » et de « sobriété » sont vantées chez Renaissance et Horizons, comme pour mieux critiquer ce qui a fait défaut chez son prédécesseur. Plus largement, les élus du bloc central se félicitent de voir de nouveau l’un des leurs nommé à Matignon, faute de constater une « alternative crédible à gauche », et persuadés d’être en meilleur position pour élargir le socle commun qu’ils forment déjà avec le parti Les Républicains.

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