Français
English
Deutsch
Italiano
Русский
Español
Un vent de fraîcheur a soufflé sur les Mondiaux de biathlon de Lenzerheide, en Suisse. Il n’est pas venu de la météo, un soleil radieux brillait vendredi 15 février. Il n’est pas venu davantage du Norvégien Johannes Boe qui, ce n’est pas une surprise, a étendu un peu plus son royaume en s’adjugeant le titre mondial du sprint (10 km), sa 21e médaille d’or dans un championnat du monde, un record – il efface des tablettes son compatriote et légende de la discipline Ole-Einar Bjorndalen.
Le vent de fraîcheur est venu des Etats-Unis, en la personne de Campbell Wright, la médaille d’argent autour du cou. Presque un inconnu. Un Américain de 22 ans, qui traîne ses skis et sa coupe mulet depuis quelques années seulement sur le circuit. Un type un peu fantasque, qui avant de s’élancer donnait encore de la voix en bord de piste pour encourager ses coéquipiers partis juste avant lui. Vendredi, Campbell Wright, auteur d’un sans-faute au tir et d’un temps de glisse correct, a dû attendre le passage de tous les favoris avant de commencer à croire au podium. Mais pas de quoi le stresser.
Il vous reste 75.18% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
