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Histoires Web lundi, juin 30
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Au moment où, lundi 30 juin et mardi 1er juillet, elle défendra sa réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public, Rachida Dati ne sera pas seule devant les députés. Quelque part au côté de la ministre de la culture, tel un Jiminy Cricket féminin, il faudra imaginer l’éminente figure de Radio France, Laurence Bloch, lui soufflant les mots pour convaincre.

Depuis qu’elle s’est emparée, début 2024, de la proposition de loi du sénateur du Val-de-Marne Laurent Lafon (Union des démocrates et indépendants), destinée à rassembler France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (dans une holding), et jusqu’à ce qu’elle fasse appel à Laurence  Bloch, en mars, Rachida Dati peinait à justifier de la nécessité du projet. Il s’agit de « rendre l’audiovisuel public plus fort », clamait-elle alors que, de toute évidence, France Télévisions et Radio France jouissant d’audiences plus que satisfaisantes, cette justification revenait à promettre une jambe de bois à un athlète.

« C’est un souhait du président de la République ! », assurait-elle encore, en souvenir du projet de loi que Franck Riester aurait pu défendre, en 2020, si le Covid-19 n’avait pas interrompu les travaux parlementaires. Entre-temps pourtant, deux ministres de la culture se sont succédé sans juger pertinent de remettre l’ouvrage sur le métier. Au contraire : comme trois autres anciens collègues, Roselyne Bachelot et Rima Abdul Malak ont exprimé tout le mal qu’elles pensaient d’une telle réforme lors de la commission d’enquête sur la TNT du printemps 2024.

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