Emmanuel Macron s’est éclipsé d’Indonésie, jeudi 29 mai, main dans la main avec son épouse, Brigitte, saluant depuis l’A330 présidentiel son hôte, Prabowo Subianto. Le président français achevait la deuxième étape d’une tournée en Asie du Sud-Est qui l’a mené au Vietnam, plus tôt dans la semaine, et le conduira à Singapour où il devait ouvrir, vendredi 30 mai, le sommet d’industrie et de défense, le Shangri-La Dialogue. Au faste du protocole que lui avait réservé le président indonésien s’est ajouté une moisson de promesses de partenariats et d’engagements commerciaux, dans l’agroalimentaire comme dans le cinéma, permettant à la France de capter la « nouvelle vague » indonésienne, selon les mots de M. Macron.
Aux dires de l’Elysée, quelque « 17 milliards d’euros de contrats » ont été signés depuis Djakarta, sans que le détail des marchés conclus ait été donné. Dans le secteur de la défense, Paris espérait vendre de nouveaux Rafale, après la commande de 42 appareils datant de 2022. Pour l’heure, l’Indonésie n’a fait que signer, mercredi 28 mai, une lettre d’intention, s’engageant à commander des « Rafale supplémentaires à Dassault ainsi que des frégates légères, des sous-marins Scorpène à Naval Group et de canons Caesar et leurs munitions à KNDS France », a souligné le ministre de la défense, Sébastien Lecornu, sur X.
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