La circulation a été « très dense », samedi 12 juillet, avec un pic de 1 086 kilomètres de bouchons cumulés, selon Bison futé. La journée a été classée noire par Bison futé en Auvergne-Rhône-Alpes, qui a enregistré 265 kilomètres d’embouteillage, et rouge sur le reste du territoire hexagonal dans le sens des départs.
« La tendance est à la baisse après un après-midi bien soutenu. On peut espérer un retour à la normale en début de soirée », a fait part, vers 18 h 30, un porte-parole de Vinci Autoroutes, qui gère notamment l’A7 en direction du Sud, à l’Agence France-Presse. Selon Bison futé, les principales difficultés se sont concentrées, classiquement, sur les autoroutes A7 et A9 vers le Sud et A10 pour la façade atlantique.
Des temps de trajets qui ont plus que doublé
Dès le début de la journée de samedi, une moyenne de plus de « 5 000 véhicules par heure » a donné le tempo, le temps de parcours entre Lyon-Sud et Orange ayant atteint au plus fort trois heures cinquante-cinq au lieu d’une heure trente-cinq. Sur l’A9, administrée également par Vinci, il a été de trois heures quarante, vers 15 heures, d’Orange vers Narbonne contre une heure quarante, selon les bulletins de Vinci Autoroutes.
Sur l’A61, de Toulouse vers Narbonne, les automobilistes devaient ronger leur frein pendant une bonne demi-heure pour parcourir l’heure de voyage habituelle, a ajouté Vinci Autoroutes.
Sur le littoral ouest, le trafic était également très chargé sur l’autoroute A10, où le temps de parcours atteignait les quatre heures trente entre Saint-Arnoult (Yvelines) et Poitiers (Vienne), soit deux heures de plus qu’accoutumée, et dépassait d’une heure les deux heures trente de route pour se rendre de la capitale poitevine à Bordeaux.
Dans le sens des retours, les usagers de l’A7 devaient gagner le sud de Lyon en deux heures quinze depuis Orange au lieu d’une heure trente-cinq de trajet habituel. Dimanche, l’ensemble des voies de circulation est classé vert, selon Bison futé.