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Histoires Web mercredi, décembre 24
Dépanneuse et intelligence artificielle, les recettes de Renault pour améliorer sa qualité

Le mur d’écrans a tout pour impressionner. Installé à l’entrée du bureau de Thierry Charvet, qui a la double casquette de directeur des usines et de la qualité du groupe Renault, il permet de suivre en temps réel la vie des sites industriels et les indicateurs de qualité des véhicules produits. Depuis le Technocentre du constructeur, installé à Guyancourt (Yvelines), le patron peut traquer tous les défauts.

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Problème : les soucis de qualité n’apparaissent parfois que lorsque les voitures sont déjà loin de l’usine, livrées aux clients. Comment les identifier pour une prise en charge rapide ? En se rapprochant des réseaux sociaux et des dépanneurs. Sur les écrans de contrôle, les remarques des clients en ligne surgissent en direct. On ne les voit pas seulement dans le bureau de Thierry Charvet. L’usine de Palencia, au nord-ouest de Madrid, que Le Monde a visitée, a aussi son mur numérique. C’est là que le groupe assemble ses modèles haut de gamme Austral, Espace et Rafale.

L’intervention des dépanneurs apparaît aussi sur les moniteurs. Le Groupe IMA, une société d’assistance créée par les mutuelles d’assurance de Niort (MAIF, Macif, Matmut…), prestataire de Renault pour ses véhicules sous garantie, les signale dans la demi-heure à l’usine et aux constructeurs, lorsqu’il s’agit de véhicules livrés depuis moins de trois mois. En 2026, l’usine sera même prévenue dans les trente secondes. « Avant, nous devions attendre que le dépanneur se rapproche du concessionnaire et que le concessionnaire nous alerte », explique-t-on chez Renault. Cela pouvait prendre un mois.

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