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Un Français de 34 ans accusé de détention et trafic de stupéfiants, accusations qu’il conteste, est jugé à partir de lundi en Malaisie où il risque la peine de mort, a indiqué son avocat auprès de l’Agence France Presse (AFP). Tom Félix, ancien cadre au sein du groupe Veolia, diplômé en aquaculture et biologie marine et sur le point d’ouvrir un restaurant à Langkawi, a été arrêté le 9 août 2023 sur cette île du nord-ouest de la Malaisie.

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Dans la maison où il était hébergé par son associé malaisien, la police a trouvé plusieurs centaines de grammes de cannabis dans les parties communes. Les deux hommes ont été interpellés. Le procès du jeune Français « s’est ouvert lundi matin » devant la Haute cour criminelle de Alor Setar (nord-ouest), a indiqué à l’AFP son avocat malaisien Collin Andrew.

Le procès qui doit durer jusqu’à jeudi a déjà été suspendu en fin de matinée et doit reprendre mardi « car un témoin n’avait pas apporté certains éléments », a précisé son avocat. « Le procès reprendra demain (mardi, ndlr), avec le même témoin », a-t-il ajouté.

Tom Félix encourt « la peine de mort, ou 104 années de détention cumulées, 54 coups de bâton et une amende de 27.000 euros », avait indiqué à l’AFP sa mère, enseignante au Lycée français de Singapour tout comme son mari.

Les parents reçus par Emmanuel Macron

Les parents du jeune homme ont été reçus le 30 mai par Emmanuel Macron, alors en visite officielle à Singapour. « Il nous a entendus et il a dit que cette sition est effectivement inacceptable et qu’il allait tout mettre en place pour que Tom soit libéré », avait indiqué Mme Félix à l’issue de l’entretien avec le président français.

« Je ne doute pas de l’innocence de Tom, qui vit un calvaire, aux prises avec un système qui broie les hommes et pour lequel le temps ne compte pas », avait réagi pour l’AFP son avocat français François Zimeray, ancien ambassadeur pour les droits de l’Homme.

Sa famille assure que, durant l’enquête, Tom a été « disculpé » par son associé mais que la police malaisienne n’en a pas tenu compte. Sa famille et son avocat dénoncent par ailleurs des conditions de détention « terribles ».

Le Monde avec AFP

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