L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Oksana Chatchko n’en finit pas de hanter les écrans. Toute sa courte vie, la cofondatrice du mouvement Femen, qui s’est pendue le 23 juillet 2018 dans son appartement à Montrouge (Hauts-de-Seine), a aimanté les caméras. Elle tient ainsi une place secondaire dans le documentaire L’Ukraine n’est pas un bordel (2013), de la réalisatrice australienne Kitty Green, qui a suivi, pendant quatorze mois, le groupe d’activistes féministes radicales. Et un rôle beaucoup plus prépondérant dans Je suis Femen (2014), d’Alain Margot. Le cinéaste suisse avait passé plus de trois ans à son côté entre l’Ukraine et Paris à documenter son engagement de chaque instant.
Plus récemment, elle est longuement apparue comme une des plus proches amies de la peintre Apolonia Sokol dans le documentaire qu’a consacré à cette dernière la réalisatrice danoise Lea Glob. Dans Apolonia, Apolonia (2024), Oksana Chatchko est cette artiste engagée douce et triste que l’on voit s’éteindre à petit feu à Paris jusqu’à l’annonce terrassante de sa mort.
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