Dans l’Hérault, coupes franches dans le financement de la culture

Avis de tempête sur le secteur culturel du littoral méditerranéen. Le 28 janvier, le quotidien Libération annonce que le conseil départemental de l’Hérault, présidé par Kléber Mesquida (Parti socialiste), a décidé « une coupe de 100 % du budget alloué à la culture ». La mesure fait penser à celle prise dans la région des Pays de la Loire par sa présidente, Christelle Morançais (Horizons), qui annonçait, mi-décembre 2024, jusqu’à 75 % de baisse des subventions au secteur.

Face à la fronde suscitée par cette annonce, trois jours plus tard, Kléber Mesquida contre-attaque : « Les différents scénarios évoqués ces derniers jours ne sont que des projections, des hypothèses, voire des rumeurs », rétorque l’élu socialiste. « Le budget sera voté la semaine du 24 mars. Ce n’est qu’à ce moment-là que le budget définitif sera adopté et appliqué », avance-t-il. La baisse ne serait que de 48 %, en ne maintenant que les financements liés à ses compétences obligatoires, telles que la lecture publique dans les médiathèques, les écoles de musique, les actions dans les maisons d’enfants à caractère social et les Ehpad. L’Hérault, et son budget de 1,8 milliard d’euros, réduirait ainsi de 5 à 6 millions d’euros ses aides aux théâtres, festivals, associations diverses.

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