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Pour suivre la journée d’un élève de prépa BL, mieux vaut ne pas être effrayé par l’exercice du grand écart. Dans leur salle de la classe préparatoire du lycée Saint-Sernin à Toulouse, au pied de la basilique qui lui donne son nom, les élèves commencent, ce matin de décembre 2024, par deux heures de philosophie, enchaînent sur un enseignement en anglais ou en allemand, pour ensuite se plonger dans les probabilités en cours de mathématiques. Durant leur semaine, la cinquantaine d’élèves de première année et la trentaine de seconde année jonglent tout aussi bien avec l’analyse de textes littéraires, l’histoire et les sciences économiques et sociales (SES). Avec un niveau d’exigence élevé dans toutes ces disciplines.

« L’enseignement de littérature et de philosophie n’est pas de l’ordre de la culture générale, comme en prépa économique et commerciale ou en maths sup. On va vers des dissertations complexes qui demandent d’approfondir les œuvres », explique Eric Bories, professeur de philosophie à Saint-Sernin. La difficulté est la même en mathématiques, qui occupent six heures de l’emploi du temps. Pour tenir le rythme, les élèves doivent obligatoirement avoir suivi la spécialité maths en terminale. Cela en plus de montrer une constance dans toutes les matières : l’étudiant en BL est un oiseau rare, de ceux qui sont « bons partout ».

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