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Le secrétaire départemental du Rassemblement national (RN) dans les Bouches-du-Rhône, Franck Allisio, l’assure : son initiative « ne doit pas être vue comme un coup de pression, mais comme une main tendue »… Pourtant, à un an des municipales de 2026, l’idée de demander aux maires sortants d’adhérer à un label validé par le RN, sous peine de se voir opposer une liste investie par le parti lepéniste, a bien l’allure d’une menace. Le label La Provence qu’on aime, présenté publiquement, vendredi 31 janvier, n’a d’inoffensif que son nom fourre-tout. Et il trouble forcément les maires des 119 communes d’un département où le RN et ses alliés de l’Union des droites pour la République ont, en 2024, conquis onze des seize circonscriptions législatives et pris la ville de Rognac lors d’une municipale partielle, en novembre.

Ces victoires ont secoué le paysage politique local. « On aurait tort de nier le poids électoral du RN sur notre territoire… », concède Georges Cristiani, président de l’Union des maires des Bouches-du-Rhône et premier édile (sans étiquette) du village de Mimet. « Autour de l’étang de Berre, dans le pays d’Arles, les Alpilles, des maires, au centre et à droite, nourrissent une vraie crainte de voir des listes RN se présenter contre eux. Et ce label n’est qu’une nouvelle manière de mettre un masque sur le RN pour séduire ceux qui seraient encore réticents », s’inquiète l’ex-député (Renaissance) Jean-Marc Zulesi, lui-même battu en 2024 par un candidat lepéniste.

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