Décidément, le projet de déménager les 700 salariés de Czech Media Invest (CMI), la société holding détenue par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, dans les locaux de sa filiale, le groupe Editis – numéro deux français de l’édition –, ne passe pas. Toute la question est de trouver de la place là où plus de 1 400 salariés occupent déjà un immeuble entier avenue de France, dans le 13e arrondissement de Paris.
L’Union syndicale indépendante (USI), syndicat majoritaire au sein de Sejer (le pôle éducation d’Editis), a appelé à la grève mardi 11 février. Il a été rejoint, dans deux autres filiales d’Editis, par la CFE-CGC chez Sogedif, et par la CFDT et la CFE-CGC chez Edi8. Plus de 250 personnes se sont réunies mardi matin dans l’atrium. Les salariés d’Editis avaient fait parvenir la veille une lettre à Catherine Lucet, la directrice générale. « Pour faire des économies de loyer », ils fustigent le « choix inacceptable de mettre tout le monde en télétravail pendant cinq mois, le temps des travaux, puis de [les] contraindre, [eux], éditeurs, au “flex office” [bureaux partagés], ce qui semble une aberration à quiconque connaît un peu [leur] travail ».
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