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Le cauchemar de la faim s’intensifie dans la bande de Gaza. Depuis dix semaines que l’armée israélienne bloque toute entrée de nourriture dans l’enclave, la situation s’est rapidement détériorée, alertent plusieurs organisations internationales dans leur dernière évaluation du risque de famine à Gaza, publiée lundi 12 mai. Après dix-neuf mois de conflit, c’est l’intégralité de la population gazaouie, soit environ 2,1 millions de personnes, qui font face à un risque critique de famine. Si la trêve décrétée mi-janvier avait apporté un répit temporaire à la population, permettant de faire reculer les taux de malnutrition, ces quelques progrès ont été balayés par le blocus hermétique du territoire, instauré le 2 mars, et par la reprise des bombardements israéliens et des déplacements de population, le 18 mars.

L’analyse du risque de famine, menée par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (rapport IPC), est conduite de façon périodique par des experts d’une quinzaine d’agences des Nations unies, organisations internationales et associations. Ces experts s’appuient sur des données de terrain et remontées de partenaires et suivent une échelle de classification des crises alimentaires qui compte cinq niveaux.

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