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Histoires Web vendredi, mars 14
Bulletin

Ovni théâtral jubilatoire en vue au Théâtre de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Créé à Poitiers, par Pascale Daniel-Lacombe (directrice du Méta, centre dramatique national Poitiers Nouvelle-Aquitaine), Dan Da Dan Dog ne ressemble à rien de connu. Le texte est de l’auteur suédois Rasmus Lindberg. La traduction du titre (« le jour où le chien nommé jour est mort ») est en soi une énigme. La mise en scène est une mayonnaise réjouissante de micro-événements déboulant sans qu’on ne les voie surgir.

L’histoire emprunte à Beckett son sens de l’absurde et de l’humour : sept personnages vivent en accéléré une suite de péripéties cocasses ou dramatiques. A l’origine : la mort d’un homme, son enterrement par un prêtre qui s’ennuie, le deuil de son épouse qui apprend, dans la foulée, qu’elle aussi est mourante. Rien de sinistre dans ce tableau. Bien au contraire, la vitalité marque ce spectacle au fer rouge, et ce même s’il se tient dans une pénombre ouatée.

Dans le présent du plateau

Le sol est strié de rails qui permettent aux éléments de décor d’avancer. Un salon, une chambre, un vélo, un pont. Les espaces apparaissent ou sont escamotés selon les scènes qui se déroulent. Celles-ci sont multiples, enchaînées les unes aux autres par des fils incertains mais réels : la fille de la veuve tombe amoureuse d’un garçon solitaire qui a perdu son chien. Le fils du prêtre, fou de jalousie, prend un fusil pour tuer son rival. Un inconnu traverse la place en se demandant s’il n’a pas été, par erreur, distribué dans cette pièce.

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