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L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

La décennie 2000 fut l’âge d’or d’un nouveau cinéma israélien qui s’exportait régulièrement sur le marché international et plus particulièrement en France. On s’étonnait alors que tant de titres intéressants, percutants, originaux, puissent émaner d’un si petit pays. Rappelons ici quelques noms, qui se raréfièrent dès la décennie suivante : Dover Kosashvili (Mariage tardif, 2001), Keren Yedaya (Mon trésor, 2004), Ronit Elkabetz (Prendre femme, 2004), David Volach (My Father, My Lord, 2007), Avi Mograbi (Z32, 2008), Ari Folman (Valse avec Bachir, 2008), Samuel Maoz (Lebanon, 2009), Haïm Tabakman (Tu n’aimeras point, 2009), etc.

Parmi les propositions esthétiques les plus marquantes de cette décennie, les cinéphiles auront fortement gardé en mémoire Ajami (2009), un film noir coréalisé par un tandem judéo-palestinien de nationalité israélienne, Yaron Shani et Scandar Copti. A l’intérêt, pour ne pas dire à la beauté intrinsèque, de cette cosignature s’ajoutait, a contrario, une chronique en trois tableaux, tendue, violente, morbide, d’un quartier pluriethnique de la vieille ville de Jaffa (attenante à Tel-Aviv), où l’animosité intercommunautaire faisait couler le sang.

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