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La complexe mécanique des nominations à la tête des groupes publics du secteur des transports se dégrippe après de longs mois d’immobilisme. Lundi 20 janvier, dans la matinée, l’Elysée a annoncé le nom du futur PDG d’Aéroports de Paris (ADP). C’est l’actuel directeur financier de l’entreprise, Philippe Pascal, qui est pressenti pour succéder à Augustin de Romanet et mettre fin à une incertitude qui a duré presque un an.

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Deux autres nominations, révélées par La Lettre, devraient suivre, celles des dirigeants des deux plus grands ports français. La reconduction d’Hervé Martel, qui assure son propre intérim depuis septembre 2024 à la tête du directoire du grand port maritime de Marseille, présidé par Christophe Castaner, a reçu un avis favorable de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les régions Normandie et Ile-de-France ont quant à elles validé la candidature de Benoît Rochet à la tête d’Haropa Port (Le Havre-Rouen-Paris) pour succéder à Loïc Raison, parti chez EDF en août 2024. Ce dernier dirigeait jusqu’à présent le port de Calais-Boulogne. La SNCF, elle, n’est pas encore fixée sur le nom de son prochain patron. Mais l’Agence des participations de l’Etat vient de lancer une mission de « chasse de têtes » pour trouver le prochain PDG, avant l’assemblée générale de mai, la dernière de Jean-Pierre Farandou, qui aura 68 ans en juillet.

Le choix du successeur de M. de Romanet pour la présidence d’ADP met fin à une transition interminable pour l’entreprise qui compte plus de 28 000 salariés et gère 26 aéroports dans le monde. Début 2024, Augustin de Romanet avait fait savoir qu’il souhaitait rester à la tête de cette société cotée en Bourse qu’il pilote depuis 2012. Proposition déclinée par le président de la République, Emmanuel Macron, au motif que le PDG aurait atteint la limite d’âge (65 ans) au cours de ce troisième mandat. On lui a toutefois demandé d’assurer une présidence intérimaire jusqu’à la fin des Jeux olympiques, le temps de lui trouver un successeur.

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