Le nouveau Dacia Bigster ne se refuse rien. Dernier né d’une marque réputée mettre un point d’honneur à s’en tenir aux équipements essentiels pour mieux tirer les prix à la baisse, il propose une carrosserie bicolore, un toit ouvrant panoramique, des jantes de 19 pouces, un tableau de bord numérique, un réglage électrique du siège conducteur, un hayon à ouverture motorisée ou encore une signature lumineuse « full LED ». Ne manque que la boule d’attelage. Le degré de sophistication de cet imposant SUV long de 4,57 mètres traduit un « changement de territoire », souligne Denis Le Vot, le directeur de Dacia. Pour le patron du constructeur détenu par le groupe Renault, « le plafond de verre qui cantonnait la marque à des véhicules petits et moyens appartient au passé ».
Avec le Bigster, Dacia s’aventure sur le marché des SUV de milieu de gamme, dont le prix moyen de vente a explosé ces dernières années, passant, selon M. Le Vot, de 29 000 à 38 000 euros depuis 2019. De quoi donner du grain à moudre au nouveau venu qui s’affiche à partir de 24 990 euros – un tarif qui en fait certes la proposition la moins chère de la catégorie mais qui dépasse de 5 000 euros le prix plancher du Duster, jusqu’alors le plus huppé des Dacia.
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