Meilleures Actions
Histoires Web jeudi, décembre 12
Bulletin

Mayotte se prépare à l’arrivée du cyclone Chido. Son préfet, François-Xavier Bieuville, a annoncé jeudi 12 décembre que le niveau d’alerte orange serait déclenché vendredi matin à 7 heures (heure locale, 5 heures en métropole) dans ce département français de l’océan Indien, à l’approche de ce cyclone tropical intense. Interrogé sur la chaîne La 1ère, M. Bieuville a ajouté que « l’alerte rouge sera[it] probablement déclenchée à partir de samedi matin ». Tous les établissements scolaires, de l’école maternelle à l’université, resteront fermés vendredi et samedi.

Dans son dernier bulletin, Météo France rapporte que le cyclone Chido se situe actuellement dans l’océan Indien, à 920 kilomètres des côtes de Mayotte, et se déplace à 22 km/h. « Le système devrait passer à proximité de l’île et une dégradation des conditions météorologiques est attendue à partir de samedi en matinée avec des vents forts, de fortes pluies et des submersions marines possibles », selon Météo France.

La préfecture avait placé l’archipel en préalerte cyclonique mercredi, n’excluant pas la possibilité que le cyclone passe au plus près de Mayotte. Elle appelle notamment à reporter toutes les sorties en mer de vendredi soir à dimanche, à faire des réserves d’eau et de nourriture et à rentrer ou fixer les obstacles susceptibles de constituer des dangers.

De son côté, le ministère de l’intérieur a annoncé l’envoi à Mayotte de 110 professionnels de la sécurité civile, dont 71 sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile et 39 sapeurs-pompiers du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de La Réunion. « Ces ressources seront déployées à Mayotte dès [vendredi] afin d’être pleinement opérationnelles avant l’arrivée de la tempête », est-il précisé dans un communiqué.

Mayotte est en général relativement épargnée par les cyclones, le dernier significatif, Belna, remontant à décembre 2019. Environ 15 000 habitants avaient été préventivement logés dans des centres d’hébergement, mais il n’avait finalement pas fait de dégât majeur.

Nombre de Mahorais gardent toutefois le souvenir de Kamisy, en avril 1984, une époque où l’habitat était majoritairement bâti en matières végétales. Il y avait alors eu un mort et d’importants dégâts matériels.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Mayotte, l’épidémie de choléra jugulée par les autorités sanitaires

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Share.
© 2024 Mahalsa France. Tous droits réservés.