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Aucune preuve définitive n’a encore permis de déterminer l’origine du SARS-CoV-2, le virus responsable de la pandémie de Covid-19. Cinq ans après les premières contaminations détectées dans la ville de Wuhan, en Chine, deux hypothèses principales « restent sur la table ». L’expression, employée en 2021 par Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est toujours d’actualité. Lundi 30 décembre, l’organisation onusienne a réitéré auprès de la Chine sa demande de partage des données.
On ignore encore si le virus est issu d’un accident qui aurait eu lieu dans un laboratoire de virologie de Wuhan, ou s’il est arrivé dans cette ville par le trafic illicite d’animaux sauvages infectés et vendus sur le marché de Huanan, au cœur de cette agglomération de 14 millions d’habitants – l’hypothèse dite « zoonotique ».
Sur les réseaux sociaux, mais aussi parfois dans les congrès scientifiques, les interactions entre les tenants des deux camps sont d’une rare violence, tandis que la majorité académique silencieuse semble réserver son jugement. Pour nombre de virologues, épidémiologistes ou écologues interrogés, les éléments disponibles ne permettent pas de trancher. Et l’absence de transparence de la Chine les conduit souvent à considérer que l’origine demeurera incertaine tant que le régime actuel restera en place.
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