Un adversaire invisible et redoutable impose son rythme à la Coupe du monde des clubs de football : la chaleur. Une vague caniculaire a frappé ces dernières semaines les Etats-Unis, pays hôte de la compétition. Depuis le début du tournoi, le 14 juin, des températures allant souvent bien au-delà des 35 °C ont été enregistrées dans les stades, avec des taux d’humidité importants, régulièrement autour des 70 %, renforçant le ressenti de la chaleur. Avec des nuits où le mercure peine à descendre et peut stagner autour des 30 °C, comme à Miami ou Orlando, en Floride. Face à ces conditions extrêmes, le syndicat international des footballeurs professionnels (Fifpro) estime que la Fédération internationale de football (FIFA) peut aller plus loin pour atténuer les effets de la chaleur sur la compétition.
Dans ces conditions, le risque de voir des joueurs faire un malaise ne peut être exclu, considère le syndicat. A l’issue de la rencontre entre le PSG et l’Atlético (4-0), le 15 juin, à Pasadena (Californie), qui s’est jouée sous 40 °C, le défenseur espagnol Marcos Llorente parlait de « chaleur effrayante ». Selon le joueur, ses orteils et ses ongles de pied le faisaient souffrir, si bien qu’il lui a été très difficile d’accélérer ses courses.
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