Il aura fallu huit mois aux enquêteurs pour remonter la piste de la voiture des meurtriers de Chloé Aldrovandi, une étudiante de 18 ans tuée par balles dans un guet-apens, le 15 février à Ponte Leccia (Haute-Corse). Jeudi 30 octobre, un homme a été mis en examen par une juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime » et « recel d’un bien provenant d’un vol en bande organisée », a confirmé au Monde le parquet phocéen.
Placé en détention provisoire, ce jeune homme de 22 ans, sans profession, avait été interpellé trois jours plus tôt, lundi, à son domicile de Corbara (Haute-Corse) pour être interrogé en garde à vue. Il est soupçonné d’être en lien avec le véhicule du commando, une « Peugeot 2008 volée à Marseille, retrouvée calcinée quelques minutes après les faits à une vingtaine de kilomètres de la scène de crime sur la commune de Tralonca, afin de faire disparaître les traces », détaille une source policière.
Au cœur de la tôle cramée de l’habitacle, comme une signature criminelle, deux armes avaient été découvertes : le pistolet semi-automatique 9 milimètres et le fusil de chasse équipé de chevrotines qui ont criblé à 15 reprises l’étudiante. « La victime a été tuée par erreur car elle conduisait en réalité le véhicule de son compagnon, réputé proche du clan criminel Costa, lequel maintient son emprise dans le centre de l’île », complète une source judiciaire.
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