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Histoires Web dimanche, janvier 19
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Le bras de fer se poursuit entre le président conservateur sud-coréen, Yoon Suk Yeol, et la justice de son pays qui le poursuit pour avoir déclaré, le 3 décembre 2024, la loi martiale. Après quarante-huit heures d’une première garde à vue, les procureurs du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) ont obtenu, dimanche 19 janvier, un mandat d’arrestation du dirigeant. Le tribunal de Séoul l’a justifié par un « risque de destruction de preuves ».

Les enquêteurs ont vingt jours supplémentaires pour l’interroger. Le CIO devrait transférer l’enquête au parquet au bout de dix jours. Ce dernier devrait l’inculper avant l’expiration du délai de vingt jours.

A l’annonce de l’émission du mandat, les partisans du président ont jeté des ordures et des chaises sur les policiers qui protégeaient l’accès au tribunal. Certains ont réussi à entrer dans le bâtiment et ont cassé des vitres.

Vives tensions

Le maintien en détention est un nouveau revers pour M. Yoon, qui avait choisi d’aller défendre sa cause lors des plaidoiries sur ce mandat, organisées dans l’après-midi du 18 janvier. Il souhaitait « expliquer la légitimité de l’imposition de la loi martiale et restaurer sa réputation ternie », a expliqué son avocat Yoon Gap Keun.

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