Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, a déclaré, mardi 3 décembre, la loi martiale, affirmant que cette mesure était nécessaire pour protéger le pays des « forces communistes nord-coréennes ».
« Je déclare la loi martiale pour protéger la République de Corée libre de la menace des forces communistes nord-coréennes, pour éradiquer les abjectes forces antiétatiques pro-nord-coréennes qui mettent à sac la liberté et le bonheur de notre peuple, et pour protéger l’ordre constitutionnel libre », a déclaré Yoon Suk Yeol, au pouvoir depuis son élection en mars 2022.
Il a notamment cité une motion présentée cette semaine par le Parti démocrate, parti d’opposition majoritaire au Parlement, visant à destituer certains des principaux procureurs du pays et son rejet d’une proposition de budget du gouvernement. Il n’a pas précisé dans son discours quelles mesures spécifiques seraient mises en place.
Le Parti démocrate a appelé ses députés à se rendre au Parlement, a rapporté l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
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