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Lee Jae-myung le démocrate opiniâtre au sommet des intentions de vote, Kim Moon-soo le conservateur pur et dur, survivant des luttes internes de son camp, et quelques figurants. Le casting de la présidentielle sud-coréenne a été officialisé dimanche 11 mai, ultime journée de dépôt des candidatures pour le scrutin du 3 juin. Les 44 millions d’électeurs vont élire le successeur du conservateur Yoon Suk Yeol (2022-2025), destitué début avril pour sa déclaration de la loi martiale avortée du 3 décembre 2024.

Elu pour un mandat unique de cinq ans, l’impétrant héritera d’une Corée du Sud en plein doute. Le coup de force a déclenché une profonde crise politique et institutionnelle, qui s’est ajoutée aux difficultés de la quatrième économie asiatique, par ailleurs traversée de profondes divisions sociétales et en quête d’une figure rassembleuse, un rôle que la radicalité des candidats pourrait les empêcher d’assumer.

En ce début de campagne, le démocrate Lee Jae-myung est le favori des sondages. Né en 1963 dans une famille pauvre d’Andong, dans la province de Gyeongsang du Nord (Sud-Est), M. Lee travaille à l’usine dès l’adolescence mais, déterminé, il réussit l’examen d’entrée à l’université. Il devient avocat en 1986 et se spécialise dans les droits humains. Engagé en politique dans les années 2000, il est élu maire de Seongnam, au sud de Séoul, puis gouverneur de la province de Gyeonggi, voisine de la capitale. Candidat du Parti démocrate (PD) à la présidentielle de 2022, M. Lee échoue face à M. Yoon. Haï des conservateurs, il a été la cible d’une tentative d’assassinat en janvier 2024.

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