Cette fois, c’est un anniversaire qu’il a pu fêter dignement. Luis Enrique a certainement soufflé ses 55 bougies avec un grand sourire aux lèvres, jeudi 8 mai, comblé par la qualification de son Paris Saint-Germain (PSG) pour la finale de la Ligue des champions, aux dépens d’Arsenal. Il y a un an jour pour jour, l’événement était moins gai, le club de la capitale s’étant fait éliminer, la veille, par le Borussia Dortmund en demi-finales.
Par rapport à l’an passé, Paris n’a donc pour l’instant effectué qu’un pas de plus vers son objectif ultime. Un constat qui valide les changements effectués au sein de l’équipe par son coach espagnol. Prolongé et conforté, celui-ci a assis son autorité d’entraîneur aux pleins pouvoirs, probablement le plus influent de l’histoire du PSG version qatarie. La reconstruction post-Kylian Mbappé, qu’il a supervisée et encadrée en maître d’œuvre – avec l’architecte Luis Campos, « conseiller sportif » chargé du recrutement –, est aujourd’hui incontestablement réussie.
« Luis Enrique a créé une grande équipe. C’est un génie », lançait Achraf Hakimi, le défenseur parisien, après la victoire contre Arsenal (2-1), mercredi. Ces dernières semaines, les louanges sont venues de partout, surtout des adversaires, comme Mohamed Salah, l’ailier de Liverpool, éliminé par le PSG en huitièmes de finale : « On a rencontré la meilleure équipe d’Europe. » Si le club parisien fleurit ce printemps et moissonne les louanges, gare à la culture de l’instant ! C’est oublier que le technicien espagnol ne faisait pas l’unanimité au début de l’hiver, tant s’en fallait.
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