A l’entrée des Floralies, la fête annuelle des fleurs de Saint-Jean-de-Côle, classé parmi les « plus beaux villages de France », une dame tamponne une rose sur le poignet du député socialiste des Landes Boris Vallaud. « Tu vois, on sait organiser la venue des camarades », plaisante le président du département de Dordogne, Germinal Peiro, son guide du jour, en référence à la fleur effigie du Parti socialiste (PS). Samedi 10 mai, jour anniversaire de l’élection de François Mitterrand en 1981, le député des Landes est en goguette en Dordogne, où il est venu à la rencontre des militants en vue du congrès auquel il est candidat, programmé à Nancy, du 13 du 15 juin.
A trois semaines du premier tour pour élire le premier secrétaire du PS, fixé le 27 mai, Boris Vallaud sillonne les fédérations, espérant faire bouger les lignes et « contrarier les plans déjà écrits ». Après avoir visité un agriculteur diversifié dans la méthanisation agricole et un éleveur de poulets bio, l’élu des Landes présente sa ligne politique à travers son « texte d’orientation ». La petite salle de la fédération socialiste de Périgueux est bondée. Devant l’assemblée, le troisième homme du marathon, derrière le premier secrétaire, Olivier Faure, et le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, répète son antienne : il veut « unir » la famille socialiste, alors que « les désaccords » sur le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, auraient « été soldés ».
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