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« Comment vous avez su qu’on était planqués à l’étage d’un bar ? » Au milieu des terminaux de jeux du PMU, dans l’ambiance bois et cuir façon pub anglais d’une brasserie du centre de Marseille, la sénatrice (Parti socialiste, PS) des Bouches-du-Rhône Marie-Arlette Carlotti s’active en ce mardi 27 mai. Drôle d’endroit pour organiser le premier tour du vote qui doit désigner le futur secrétaire national du PS, alors que le siège de la fédération départementale est à quelques pas. « Ma section n’a plus de local. Et je n’ai pas le droit d’utiliser ma permanence pour ça… », justifie l’ancienne ministre déléguée aux personnes handicapées sous le quinquennat de François Hollande.
Depuis 17 heures, les adhérents PS de quatre arrondissements de la cité phocéenne grimpent donc, surpris, l’escalier de ce bar-PMU récemment refait à neuf. Ils sont appelés, comme dans cinq autres lieux de la ville, à exprimer leur choix entre les trois textes d’orientation du PS. Et, par extension, à faire leur premier tiercé entre les hommes qui aspirent à les diriger : le sortant, le premier secrétaire Olivier Faure, et ses concurrents, Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, et Boris Vallaud, le président du groupe PS à l’Assemblée nationale.
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