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« Que celui de vous qui est sans péché jette la première pierre… » C’est par cette pensée, vraie-fausse confidence lâchée entre un lent soupir et un sourire pincé, que Vladimir Poutine a clos tard, mercredi 18 juin au soir, son entretien avec les principales agences internationales d’information dont l’Agence France-Presse (AFP).

Interrogé sur ses erreurs en un quart de siècle au pouvoir, le chef du Kremlin n’en a pas dit davantage au bout de ses deux heures de discussion avec une douzaine de rédacteurs en chef. Sur l’Ukraine comme sur l’Iran, il a surtout déroulé sa version de l’histoire, entre piques contre les Européens et mots chaleureux pour Donald Trump. « C’est un homme d’affaires qui calcule tout », a souligné le chef du Kremlin, qui s’est entretenu avec lui au téléphone à cinq reprises, depuis le 20 janvier, date de l’investiture du président américain. « Et cela s’applique également à ses démarches envers la Russie… »

Quatre jours après son dernier échange téléphonique avec Donald Trump, samedi 14 juin, au lendemain des frappes israéliennes en Iran, Vladimir Poutine a refusé de répondre directement à la question sur la menace agitée par Washington et l’Etat hébreu de la possibilité d’éliminer le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

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