Stéphane Plaza se retourne, pose un genou à terre et pleure. Mardi 18 février, le tribunal correctionnel de Paris vient de le déclarer coupable de « violences habituelles » sur l’une de ses anciennes compagnes et de prononcer sa peine : douze mois de prison avec sursis. Il a en revanche été relaxé pour les violences psychologiques dénoncées par une autre plaignante.
Stéphane Plaza se relève, pose les mains contre son front, puis sur la vitre du box dans lequel il n’a pas eu à entrer puisqu’il comparaissait libre, s’effondre. Les caméras l’attendent à l’extérieur, mais l’animateur vedette de M6 sortira par une porte dérobée, laissant à ses avocats le soin d’annoncer leur décision de faire immédiatement appel contre une « condamnation inacceptable », une « opération montée » et une « machine judiciaire qui s’est emballée ». « Nous irons jusqu’à l’appel, la Cour de cassation, tout ce qu’il y a comme possibilité judiciaire : la présomption d’innocence s’impose donc », insiste Me Carlo Alberto Brusa, décrivant son client comme « éprouvé par ce discrédit » mais « toujours un des personnages principaux de M6 en termes d’audience ». Le message est passé.
Il vous reste 70.1% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.