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La question fascine les écologues depuis longtemps : comment expliquer, dans les forêts riches en biodiversité, que de nombreuses espèces d’arbres, à la fois rares et abondantes, coexistent sur de petites surfaces ? Dans la parcelle de 50 hectares d’une forêt tropicale du Panama, représentée sur l’image ci-dessus, il y a autant d’espèces différentes que de couleurs.

Cette parcelle est l’un des 21 territoires étudiés par des scientifiques du centre de recherche environnementale Helmholtz (Allemagne) qui ont publié leurs résultats dans la revue Nature en février. Toutes ces parcelles figurent dans la base de données du consortium ForestGEO, contenant des informations sur la taille, l’emplacement et l’espèce de plus de 7 millions d’arbres, dans 78 sites différents. Tous les cinq ans, les arbres de plus d’un centimètre de largeur et 1,3 mètres de hauteur y sont recensés.

Résultat : les distributions spatiales varient en fonction du type de forêt. « Plus la parcelle forestière est proche de l’équateur, moins il est probable que les arbres d’une espèce rare aient un arbre de la même espèce à proximité », résume Andreas Huth, un des auteurs, dans un communiqué du centre de recherche. Dans les forêts tempérées, les arbres d’une espèce rare ont plutôt tendance à être proches les uns des autres, tandis qu’ils se mélangent davantage aux espèces abondantes dans les forêts tropicales.

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