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Manipulatrices et perfides. Tels sont, à la lecture de trois articles publiés dans la revue Nature le 10 septembre, les mots qui viennent à l’esprit pour qualifier les cellules cancéreuses, dans leur « obsession » à envahir l’organisme. On a beau savoir que l’évolution des êtres vivants – et de leurs cellules – n’est en rien finaliste, jamais le terme de « cellules malignes » n’est apparu aussi pertinent, au vu des leurres qu’elles développent pour berner le système immunitaire et le système nerveux, favorisant ainsi leur propre progression.

« En tant qu’oncologues, nous sommes toujours impressionnés par le niveau de perversion des cancers, qui détournent à leur profit les voies de fonctionnement de l’organisme », réagit Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique de l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne). « Les cancers sont des maladies bien plus systémiques qu’on ne le pensait, renchérit Nicolas Girard, pneumologue à l’Institut Curie, à Paris. On a la vision d’un cancer localisé à un organe, qui peut ensuite métastaser. En réalité, le dérèglement de l’organisme est bien plus global : le cancer affecte le métabolisme, les vaisseaux sanguins, le système immunitaire et jusqu’au système nerveux. »

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