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C’est l’un de ces ultimatums dont l’administration américaine a le secret depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir, en janvier. Samedi 1er novembre, la Maison Blanche a promis d’imposer de nouveaux droits de douane de 25 % sur les camions et les pièces détachées, et de 10 % sur les autobus fabriqués au Mexique et exportées aux Etats-Unis. Une punition de plus pour le commerce extérieur mexicain. En avril, l’administration Trump avait déjà ordonné des droits de douane de 25 % sur les véhicules légers importés du Mexique.

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Face à cette nouvelle menace, le ministre de l’économie mexicain, Marcelo Ebrard, et les représentants de l’industrie automobile se sont rendus à plusieurs reprises à Washington, en octobre, pour tenter d’adoucir les mesures trumpistes. Les équipes de négociateurs se sont de nouveau réunies au sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique, en Corée du Sud, le 29 octobre.

Un vrai défi que ces discussions entre les deux partenaires. Elles relèvent même de l’imbroglio juridico-commercial, car elles prennent place dans le cadre de l’Accord Canada – Etats-Unis – Mexique (Aceum), lequel prolonge l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena), qui a imbriqué les deux économies depuis trente ans. Situation baroque : c’est Donald Trump lui-même qui, en 2017, lors de sa première arrivée à la Maison Blanche, avait exigé de renégocier l’Alena. Le président mexicain Enrique Peña Nieto (2012-2018) avait fait plusieurs concessions qui ont réduit les avantages compétitifs du Mexique, notamment dans le secteur automobile. Ce premier round avait débouché sur la signature de l’Aceum, entré en vigueur en juillet 2020.

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