L’étude devrait attirer l’attention du ministre des transports et de nombreuses collectivités territoriales. Elle promet d’apporter une offre de transport en commun à 23 millions d’habitants qui n’en bénéficient pas aujourd’hui. Et cela… en faisant faire des économies à la société.
Le tour de passe-passe est simple. On utilise ce qui existe déjà : la voiture et les routes, et on en optimise l’usage, en remplissant mieux les véhicules grâce à la création de lignes de covoiturage fixes, dessinées par les collectivités. Elles fonctionnent comme des lignes de bus, avec des arrêts signalés par des pancartes, parfois des abris, et l’assurance que l’usager n’attendra jamais plus de vingt minutes (quitte à lui envoyer un taxi ou un VTC).
« Faire de la voiture un transport collectif aux côtés des collectivités territoriales », c’est la raison d’être d’Ecov, la société créée il y a onze ans par Thomas Matagne, qui a concocté cette étude, intitulée « Le potentiel des transports express : vers le déploiement d’un système multimodal alternatif à la voiture individuelle ». Silhouette juvénile et sourire enthousiaste, l’entrepreneur de 38 ans défend son idée avec acharnement, s’imposant dans chaque événement du monde des transports comme un opérateur complémentaire de la SNCF, de la RATP, de Keolis ou de Transdev.
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