La police judiciaire (PJ) parisienne a-t-elle mis au jour une organisation criminelle spécialisée dans l’enlèvement et les demandes de rançon visant des entrepreneurs du secteur des cryptomonnaies et leurs proches ? Lundi 26 et mardi 27 mai, deux vagues d’interpellations ont permis l’arrestation d’une vingtaine de personnes, soupçonnées d’être liées à deux affaires distinctes mais aux modes opératoires communs et, sans doute, commanditées par un seul et même « cerveau » depuis l’étranger.
La première série d’arrestations a eu lieu dans la région nantaise, lundi 26 mai, alors qu’une dizaine de malfaiteurs cagoulés et circulant à bord de deux utilitaires s’apprêtaient à kidnapper deux proches d’un entrepreneur de la « crypto ».
La seconde a visé une équipe soupçonnée d’avoir participé à une autre tentative, le 13 mai, dans une rue du 11e arrondissement de Paris. La résistance opposée par la femme visée et son compagnon, puis l’intervention d’un voisin armé d’un extincteur, avaient mis en déroute les agresseurs. Agée de 34 ans et mère d’un garçonnet de 2 ans, la « cible » des malfrats est la fille du fondateur de la plateforme d’échange de cryptomonnaies Paymium.
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