Que ressentaient les premières sociétés humaines après le crépuscule, devant le presque écrasant spectacle du ciel étoilé, ce dais de jais piqué d’éclats de diamant, si lointains et pourtant si présents ? Une vision qui, dans notre monde moderne où la lumière artificielle s’insinue toujours un peu, devient de plus en plus rare, au point que certains astronomes d’aujourd’hui estiment que leurs enfants verront au firmament plus de satellites artificiels que d’astres naturels.
C’est à un beau voyage dans le temps et dans l’espace que nous convient Pierre Léna et Christian Grataloup, qui ont dirigé une quarantaine d’auteurs pour la confection d’un Atlas historique du ciel. Le premier, astrophysicien ; le second, géohistorien. L’ambition n’était pas mince, qui consistait à raconter l’histoire de l’observation du cosmos depuis six millénaires uniquement par le biais de cartes, d’infographies, de frises chronologiques et, parfois, de documents d’époque. Pas de longs textes ni de grandes leçons ici : uniquement des légendes synthétiques. Chaque double page se transforme en une fiche illustrée mais le tout suit un chemin chronologique.
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