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Histoires Web vendredi, septembre 26
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Ce billet est extrait de la newsletter hebdomadaire « Darons Daronnes » sur la parentalité, qui est envoyée tous les mercredis à 18 heures. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à cette newsletter en suivant ce lien.

Mes enfants n’ont pas « baptisé » leurs grands-parents. A leur naissance, nos parents respectifs étaient déjà « papy et mamie » d’un côté, et « grand-père » de l’autre. Mon compagnon et moi nous sommes glissés dans ces vocables comme dans des charentaises chaudes, sans réfléchir.

De part et d’autre, nos parents ont fait le choix de s’inscrire dans la tradition. C’est, semble-t-il, moins fréquent qu’auparavant. Au parc, à la sortie de l’école, tendez l’oreille, vous entendrez mille surnoms inventifs : Mamisa, Papou, Mamidèle…

Trois couples de grands-parents m’ont raconté comment étaient nés leurs petits noms sur mesure. Béatrice et Marc, 70 ans tous les deux, ont huit petits-enfants de 6 à 19 ans, dont « une pelletée d’ados », plaisante la retraitée depuis son domicile nantais. Quand leur fille aînée leur a annoncé qu’elle était enceinte, ils ont réfléchi : comment leur petit-enfant allait-il les appeler ? « Mon mari et moi avions tous deux souffert du classicisme de nos parents, raconte Béatrice. De mon côté, c’était “bon-papa” et “bonne-maman”, et, du sien, “grand-père” et “mamie”. Ça fait vieux ! Quand je suis devenue grand-mère, je travaillais encore, j’avais 51 ans. Nous, on se voulait des gens modernes ! » Alors, elle est allée chercher du côté de sa passion, la couture. Pourquoi pas Bobine, avec un B comme Béatrice ? « Nos enfants ont trouvé ça rigolo. Marc, lui, a proposé Bilou. Et voilà, nous sommes Bilou et Bobine. »

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